CETA d’Eyragues
mardi 2 octobre 2007 par Frédéric DELCASSOU
Navigation rapide
Le CETA des maraîchers d’Eyragues a été créé en 1978, répondant à un besoin technique sur une zone maraîchère très active.
Il comporte actuellement une cinquantaine d’exploitations, situées sur Eyragues mais aussi sur les villages voisins (Chateaurenard, Verquières, St Rémy, Noves, Graveson... jusqu’à Molléges et Rognonas). Les cultures représentent près de 80 ha, situées en majorité dans des tunnels froids.
Des cultures diversifiées :
Si en hiver, les abris sont presque exclusivement remplis de salades, les cultures de printemps sont elles très diversifiées : Une bonne moitié des surfaces est occupée par de la tomate en sol. Le reste est réparti entre aubergine, concombre, courgette, melon, poivrons...
On y trouve aussi quelques cultures de tomate hors-sol, du haricot, de l’épinard, du radis...
Le conseiller :
Frédéric DELCASSOU, 38 ans
Formation : ingénieur Horticole (Maraîchage, arbo, fleurs) à l’ENITHP d’Angers (49) en 1993
Expériences : Après 3 ans d’étude à Angers et un bref aperçu du maraîchage breton (6 mois en 1993), j’ai fui ces contrées froides et pluvieuses pour les côtes varoises.
Quatre ans dans le Var m’ont permis d’apprendre beaucoup, tant dans le domaine de la fleur que du maraîchage, de la protection des cultures et de la lutte intégrée.
C’est à Eyragues, avec le CETA, que ces dix dernières années m’ont permis de bien connaître les cultures locales.
Les évolutions passées et futures
Le CETA joue un grand rôle dans l’adaptation des cultures aux impératifs tant de la législation que des marchés, et des problèmes phytosanitaires. Les 10 dernières années ont vu finalement disparaître les désinfections de sol au Bromure de méthyle, et les salades sont passées sur paillage, les tomates se sont greffées...
Plus récemment nos cultures de tomate se sont allongées en durée, et en tonnage, stimulées par la vigueur du greffage, et un nouveau mode de palissage plus adaptés à nos abris bas.
Le défi des années à venir sera encore en partie dicté par la législation. La disparition de nombreux produits phytosanitaires, et l’émergence d’une nouvelle espèce d’aleurodes plus difficile à maîtriser, avec son lot de nuisances (virus TYLC, dégâts sur fruits...) vont nous contraindre à abandonner une lutte chimique raisonnée, à présent inefficace, pour nous tourner vers la protection biologique intégrée et ses insectes auxiliaires.
Les activités du CETA :
Le suivi technique : Les adhérents du CETA ont les visites régulières du conseiller, mais peuvent appeler aussi souvent que nécessaire, pour un renseignement ou une visite d’urgence. Les conseils portent sur tous les domaines des cultures, des orientations culturales et du choix variétal, à la mise en place, la conduite, l’irrigation, la protection...
Les essais en culture : Afin de répondre aux questions des adhérents, dans les domaines techniques et variétaux, des essais sont menés chaque année sur les exploitations, en collaboration avec le réseau APREL (autres CETA, chambre d’agriculture...)
Les essais du CETA d’Eyragues portent beaucoup sur les variétés de tomate, salades, courgettes...
Cette année un essai en protection biologique intégrée sur tomate à froid sera mené, afin de trouver une bonne efficacité de la méthode, tout en tirant les coûts vers le bas.
On cherche aussi a évoluer en technique : densité de plantation des salades, disposition en quinconce ou carré, utilisation du P17...
Pourquoi le CETA ?
Parce qu’une erreur coûte toujours trop cher.
Parce que le conseiller a un regard différent sur l’exploitation, du fait qu’il en voit plusieurs.
Parce que le conseiller n’a rien à vendre, il est là pour vous aider afin de vous garder comme adhérent.